Would you vote for them ? : Gender identity, stereotypes and social representations about women leaders in French political life
Voteriez-vous pour elles ? : Identité de genre, stéréotypes et représentations sociales des leaders féminins dans la vie politique française
Résumé
This thesis demonstrates that women politicians are penalized because of their gender : Thus, people will require more from them than from men politicians to be a desirable leader. Mechanisms of the characteristics attributed to different women politicians have been explored in regard to citizens’ acceptation. This analysis of the political landscape allowed us to predict voting intentions for women candidates, while explaining these intentions by the citizen’s vision of these women politicians : We theorized this as electoral psychology.After a selection phase, we asked participants who were able to vote to evaluate the gender identity and stereotypes of Marine Le Pen (study 1) – as well as social representations concerning her (study 2) –, then of Cécile Duflot, Najat Vallaud-Belkacem and Nathalie Kosciusko-Morizet (study 3), of the ideal woman politician and the ideal man politician (study 4), and we finally collect the social representations about the latter two (study 5).Results showed a strong ingroup favoritism based on political affiliation, sexism toward women politicians and differences between the ideal woman politician and the ideal man politician representations, only based on the gender of this two.These results let us think that men politicians have a comparative advantage on the only basis of their gender. We then lay the foundation for an electoral psychology which underlining reasons why citizens vote or not for political leaders.
Cette thèse démontre que les femmes politiques sont pénalisées en raison de leur genre : de ce fait, il leur en sera plus demandé qu’aux hommes politiques pour être un leader désirable. Les ressorts des caractéristiques attribuées à différentes femmes politiques ont été explorés en lien avec leur acceptation par les citoyens. Cette analyse du paysage politique a permis de réaliser la prédiction des intentions de vote pour les candidates, tout en expliquant ces intentions par la vision qu'ont les citoyens des femmes politiques en question : nous l’avons théorisé sous le terme de psychologie électorale.Après les avoir sélectionnées, nous avons proposé, aux participants en situation de voter, d’évaluer l’identité de genre et les stéréotypes associés à Marine Le Pen (Étude 1) – ainsi que les représentations sociales la concernant (Étude 2) – , puis à Cécile Duflot, Najat Vallaud-Belkacem et Nathalie Kosciusko-Morizet (Étude 3), à la femme politique idéale et à l’homme politique idéal (Étude 4), et nous avons enfin recueilli les représentations sociales de ces deux derniers leaders politiques (Étude 5).Les résultats nous ont permis de mettre en avant un fort favoritisme endogroupe basé sur l’appartenance politique, un sexisme à l’encontre des femmes politiques ainsi que des différences de représentations entre la femme politique idéale et l’homme politique idéal basées sur la seule différence de genre.Ces résultats nous ont amené à penser que les hommes politiques disposent d’un avantage comparatif du simple fait de leur identité de genre. Nous avons développé par la suite les bases d’une psychologie électorale qui met en avant les raisons pour lesquelles les citoyens votent ou ne votent pas pour les leaders politiques.
Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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